Préserver le pouvoir d’achat des retraités : Ce n’est pas une dépense, c’est une dette de reconnaissance !
- Franck YONBOUE
- 30 mars
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 23 juin
1. Indexation réelle des pensions sur les salaires moyens et non plus seulement sur l’inflation :
Maintenir un niveau de vie relatif des retraités équivalent à celui des actifs.
Actuellement, les pensions sont indexées principalement sur l’inflation (hors tabac), ce qui ne reflète pas les hausses de niveau de vie liées à la productivité.
Proposition :
Instaurer une double indexation hybride :
50 % sur l’inflation réelle,
50 % sur l’évolution des salaires moyens nets.
2. Création d’un "Bouclier Retraité" fiscal progressif
Limiter la perte de revenu disponible chez les retraités modestes et moyens.
Proposition :
Mise en place d’un crédit d’impôt spécifique pour les retraités ayant :
un revenu fiscal de référence inférieur à 2 000 € par mois,
une pension inférieure à 1,5 SMIC net.
Ce bouclier permettrait de compenser automatiquement les effets de l’inflation sur :
la CSG,
la taxe foncière,
les frais d’énergie (chauffage, électricité...)
3. Développement d’un fonds souverain retraite intergénérationnel
Créer une source de financement indépendante des cotisations et des transferts budgétaires.
Proposition :
Constitution d’un fonds public d’investissement dédié au financement des retraites, à la manière du Fonds norvégien ou du FRR (Fonds de réserve des retraites, en sommeil).
Ce fonds investirait dans des actifs durables, technologiques et stratégiques, avec une rentabilité ciblée de 4 à 5 % par an.
Fonctionnement :
Les rendements générés alimentent un complément de pension forfaitaire pour les plus de 67 ans.
Gouvernance indépendante (type Banque de France), avec objectif de préservation du capital à long terme.
Kommentare